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Quels bénéfices pouvez-vous attendre la modération des consommations d’alcool ou l’abstinence ? Après ce mois de janvier, février peut-il être un nouveau mois sobre ?

Pour de plus en plus de personnes, le mois de janvier est synonyme de sobriété : arrêt de toute consommation d’alcool ou du moins de diminution majeure de consommation.

Que peut-on attendre de ces efforts ? Bien sûr, cela va se traduire au long cours par une diminution de risque de survenue de nombreuses maladies et complications. Pour mémoire, l’alcool est responsable d’au moins 200 maladies et complications qui englobent des dommages aussi différents que la pancréatite chronique, la perte d’emploi, un trouble de l’érection.  

Mais, même s’il est réconfortant de limiter les risques de complications pouvant survenir dans 15 ans, il est motivant de constater la survenue rapide d’effets positifs qui vont nous encourager à poursuivre nos efforts. Et en effet, des effets positifs sont constatés dès les premiers jours.

Pour ceux qui avait une consommation sévère et qui l’ont stoppée, dès la première semaine, les signes de manque physique doivent disparaître. Il n’y a plus de sueurs ou de tremblements le matin, ni de nausées ou de vomissements. Il faut insister sur le fait que l’existence de ces symptômes est un indicateur de signe de dépendance physique et justifie de se lancer dans l’arrêt de l’alcool avec un aide médicale. En effet le sevrage en alcool lorsqu’il y a une dépendance physique peut exposer à des complications très dangereuses voire mortelles. Ces complications peuvent être évitées grace à une prescription adaptée et une surveillance médicale. Par ailleurs, si les symptômes cités persistent après 5 à 7 jours, ce n’est pas normal et il faut consulter.

De nombreux autres bénéfices surviennent dès les premiers jours et il est très important de les repérer car ils sont autant d’encouragements à poursuivre le travail commencé.

Physiquement

Nous avons déjà vu que la consommation excessive d’alcool donne volontiers des troubles du sommeil, avec notamment un sommeil moins récupérateur et donc une fatigue chronique. Ces signes sont rapidement réversibles et après 1 à 2 semaines d’abstinence, il y a déjà moins de fatigue et un meilleur réveil le matin. Pour une récupération totale, il faut parfois plusieurs mois, mais en finir déjà avec des réveils douloureux est une sacrée récompense.

Les troubles digestifs, qui sont fréquents en cas de forte consommation, disparaissent dès les premiers jours : arrêt des nausées quand il y en a, et éventuellement disparition des vomissements matinaux. Le transit avec des selles volontiers trop liquides (diarrhées ) revient en quelques jours à une consistance normale. Donc, très rapidement il y a l’impression que le corps fonctionne mieux et «sait se faire oublier».

Un autre effet positif important est lié à l’arrêt de la toxicité de l’alcool sur la peau. Parmi les nombreux effets négatifs cutanés de l’alcool, il peut y avoir une acné rosacée du visage, plus ou moins prononcée (avec des points rouges qui rappelle l’adolescence) et surtout une infiltration oedémateuse. Cette infiltration d’eau gonfle un peu le visage et certains patients se plaignent d’être « bouffis ». Enfin, on peut observer des modifications de cheveux qui deviennent plus fins et cassants. Dit comme ça, on voit bien que ces effets cutanés sont pénibles car ils touchent à notre image.

La bonne nouvelle, c’est qu’ils vont très vite diminuer et même disparaître en cas d’arrêt total de l’alcool. En quelques jours, le visage s’affine, la peau redevient lisse et le teint qui était brouillé s’éclaircit.

Psychologiquement

L’alcool provoque ou aggrave de nombreux problèmes psychologiques : manque d’envie ou d’élan, anxiété, stress, dépression. Là aussi, il faut du temps pour récupérer tout ce qui est lié à sa consommation, mais dès les deux premières semaines, l’amélioration est très sensible.

Quasiment tous les consommateurs témoignent après ce court délai qu’ils se sentent plus stable sur le plan émotionnel moins irritables, qu’ils ne sortent pas de leurs gonds pour un oui ou pour un non. Ils se sentent plus sereins face aux difficultés et du coup, sont plus à même et d’y faire face et de les aborder de manière adaptée.

Beaucoup nous disent : « sans alcool, je me remets la tête à l’endroit » ou « j’ai très largement amélioré ma qualité d’écoute et de compréhension ». Rapidement, les patients se rendent donc compte que l’ensemble de leurs compétences cognitives et intellectuelles reviennent à la normale. L’espèce de brouillard qui était responsable d’un flou intellectuel commence à se dissiper. Il lui faudra quelques semaines pour disparaître mais au bout d’un mois la récupération est déjà majeure.

Couple

Enfin, nous avons vu récemment que les couples dans lesquels il y a un des partenaires qui consomme, se comportent comme les couples avec conflits. Ceci se traduit par une qualité de vie altérée, avec disputes et irritabilité et dans leur sexualité par une vie sexuelle moins riche et moins satisfaisante. Plusieurs études montrent que l’arrêt de l’alcool chez le partenaire concerné permet au couple de revenir à une relation de couple mais aussi une intimité et une sexualité équivalente à celle des couples sans conflits. Là aussi, un bénéfice rapide est donc possible.

Quelques exemples

Voici quelques exemples, dans des champs différents, qui nous démontrent à quel point l’arrêt de l’alcool s’accompagne rapidement d’améliorations très sensibles. Chez les patients les plus sévères qui nécessitent un sevrage institutionnel, on a l’habitude de dire qu’après 10 jours d’abstinence, ils se sentiront avoir 10 ans de moins. Et c’est ce qui se produit le plus souvent, avec un visage rajeuni, une silhouette qui traduit plus de dynamisme. Surtout il faut insister sur le fait que non seulement les patients le ressentent, mais qu’en plus cela est perçu par leurs amis et leur famille :

« Tout le monde me dit que j’ai meilleure mine » 

« Ça fait longtemps que je ne t’avais pas vu avec une telle forme »

« Tu as une sacrée pêche ces temps-ci ».

Si vous être parvenu à stopper votre consommation durant ce mois de janvier, il y a fort à parier que vous avez entendu ce genre de compliment élogieux.

Qu’est-ce que cela implique ?

Vous allez mieux et vous allez continuer à vous améliorer pendant encore quelques semaines ou voire quelques mois. Donc, votre mission est simple : il faut vous appuyer sur ces bénéfices pour vous donner le courage de continuer vos efforts.

Pour ceux qui ne souhaitaient pas être totalement abstinent, allez vers une consommation la plus basse possible et vous ressentirez aussi les changements bénéfiques que nous avons évoqué… et probablement bien d’autres car ce texte n’a pas vocation à être exhaustif.

Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de remplir les objectifs qu’ils s’étaient fixés pour janvier, la suite est claire : il faut se venger sur février ! Chaque mois de l’année est une opportunité de mois sobre.

Il existe une petite maxime dont il faut de temps en temps se souvenir : lorsque le plan A ne marche pas, ce n’est pas dramatique… il reste encore 25 lettres dans l’alphabet !

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Sexe et alcool : que faut-il arrêter ?

Quand les consommations excessives ne sont plus d’actualité, quels sont alors les bénéfices sur la sexualité ?

Nous avons déjà vu dans un texte précédent que la consommation excessive d’alcool favorisait les dysfonctions sexuelles. Dans les études effectuées chez des patients hospitalisés pour un sevrage d’alcool (arrêt de l’alcool chez des patients dépendants avec une surveillance médicale en hospitalisation), il apparaît qu’au moins 70 % d’entre eux avaient souffert de dysfonctions sexuelles l’année qui précédait l’hospitalisation. Les difficultés résultaient de l’atteinte d’au moins l’une des trois dimensions clés de la sexualité c’est-à-dire le désir, l’excitation ou la capacité à atteindre l’orgasme. Très souvent, plusieurs dysfonctions sexuelles étaient associées. Chez les hommes, une baisse de désir sexuel et une dysfonction érectile (manque de rigidité) pouvaient être associés, chez d’autres hommes, une éjaculation prématurée et une dysfonction érectile peuvent être présentes. Chez les femmes, cela pouvait être l’association d’une baisse de désir, d’une sécheresse vaginale occasionnant des douleurs pendant les relations sexuelles et d’une difficulté à atteindre l’orgasme. 

Lorsqu’il une consommation excessive d’alcool associée ou non à une dépendance à l’alcool, la grande fréquence des dysfonctions sexuelles est mise en évidence à la fois chez les hommes et chez les femmes.

Ces troubles sexuels ont un impact important sur la qualité de vie individuelle mais aussi conjugale.

UNE FOIS SOBRE,

on peut donc se demander ce qui se passe après arrêt de sa consommation. Grâce à plusieurs études faites sur ce sujet, nous avons des réponses assez précises à donner. 

Globalement, l’abstinence s’accompagne d’une amélioration portant sur les trois dimensions de la sexualité déjà citées, soit le désir, l’excitation (érection ou lubrification vaginale) et l’orgasme. 

Chez l’homme, l’évolution de la dysfonction érectile a été particulièrement étudiée car ces troubles sont évalués par des critères physiques objectifs plus simples à mesurer : rigidité suffisante pouvant permettre la pénétration ou insuffisante. Pour donner un ordre de grandeur, il a été montré que l’abstinence permettait de diviser par 10 la fréquence des troubles de l’érection chez des patients gros consommateurs d’alcool. Il s’agit donc d’une diminution particulièrement significative.

Les autres dysfonctions s’améliorent aussi, mais généralement de façon moins spectaculaire ou avec une évaluation plus subjective, tant chez l’homme que chez la femme. Pour ces dernières par exemple, il a été montré une augmentation du désir, une plus grande capacité à être excitée et surtout une augmentation de la capacité à atteindre l’orgasme lors d’une relation sexuelle. 

DANS QUEL DÉLAI ?

Ces résultats sont très positifs, mais il faut préciser que ces récupérations demandent un certain délai. Une semaine après l’arrêt de l’alcool, il ne faut pas espérer une récupération totale des troubles dont on pouvait souffrir. Les données disponibles stipulent qu’une normalisation survient en moyenne dans les 3 premiers mois suivant l’arrêt de l’alcool. 

Attention, il ne s’agit toutefois pas d’une loi absolue pour plusieurs raisons :

  • Tout d’abord, certaines fonctions peuvent mettre plus de temps à rétablir. Cela va dépendre de l’ancienneté des troubles, du degré de sévérité et des conditions, du contexte dans lequel l’abstinence ou la sobriété survient. Si les troubles sont sévères, le temps nécessaire à une bonne récupération sera forcément supérieur.
  • Deuxièmement, il est possible que les dysfonctions sexuelles aient d’autres facteurs favorisant que la consommation d’alcool. Nous pouvons citer par exemple le tabagisme ou la prise d’une autre drogue, certains traitements médicamenteux, une maladie vasculaire, un diabète sévère, etc…
  • Parfois ce sont des traits de personnalité et des facteurs émotionnels qui vont pérenniser les troubles sexuels. Ainsi, l’anticipation de « l’échec », que les sexologues appelent anxiété de performance, peut favoriser l’absence ou la perte d’érection. De même, l’appréhension de la douleur peut altérer le désir et l’excitation sexuelle, favoriser les tensions corporelles et la contraction des muscles du périnée, tout cela favorisant les douleurs lors des relations sexuelles.
  • Enfin, la qualité de la relation de couple joue un grand rôle :  les habilités sexuelles de l’un et de l’autre, l’existence de dysfonctions sexuelles chez le (ou la) partenaire, les habilités relationnelles, la qualité de la communication, la présence d’interprétation erronées sur l’origine des troubles etc…
  • Voici quelques exemples d’interprétation erronées : « mon compagnon n’a pas d’érection , c’est qu’il ne me désire pas, ou qu’il me trompe ». Or en fait les troubles de l’érection peuvent tout à fait survenir quand le désir est bien présent et en l’absence de toute relation extra-conjugale. 

Ainsi, si une dysfonction persiste après l’arrêt de l’alcool, il faut en parler à son médecin pour qu’il puisse rechercher une maladie associée. 

En pratique clinique certaines récupérations sont beaucoup plus lentes et un retour à une sexualité satisfaisante ne survient qu’après 9 ou même 12 mois. Certaines dysfonctions sexuelles peuvent persister en l’absence d’approche spécialisée en médecine sexuelle ou sexologie, même si, comme nous l’ avons dit précédemment, une normalisation survient en moyenne dans les 3 premiers mois suivant l’arrêt de l’alcool.

IMPACT SUR LA VIE DE COUPLE ET LA QUALITÉ DE VIE:

Cette amélioration des fonctions sexuelles se traduit le plus souvent par une vie de couple plus harmonieuse. Ainsi, il a été démontré que lorsqu’un partenaire qui avait une consommation excessive d’alcool devient abstinent, l’intimité sexuelle du couple redevient généralement normale et comparable à celle de couple n’ayant jamais connu l’alcool.

Donc, même si un certain délai est nécessaire, un retour à la normale est tout-à-fait possible. La vie intime du couple redevient satisfaisante et dans la mesure où il s’agit d’un élément important de la qualité de vie en général, cela contribue à améliorer celle-ci.

UN EFFET DÉLÉTÈRE DU SEVRAGE SUR LA SEXUALITÉ EST-IL POSSIBLE ? 

Tous ces résultats sont positifs mais il faut toutefois amener une réserve. En effet, il peut arriver que le sevrage alcoolique provoque, en particulier chez les hommes, des dysfonctions sexuelles transitoires alors qu’il n’existait aucune plainte auparavant. Il peut s’agir de troubles du désir et/ou de l’excitation (troubles de l’érection). Cela peut être très perturbant pour les patients qui se demandent s’il s’agit d’un trouble transitoire ou non. De plus, cet effet secondaire (tout de même rare) du sevrage est parfois un facteur de risque de rechute. En fait, après quelques semaines au maximum, les fonctions sexuelles reviennent à la normale. Pas de panique, ça va revenir et souvent même en mieux. 

Si un tel trouble survient, il est fondamental de ne pas s’affoler et de ne pas rajouter à l’effet du sevrage un stress de la performance.  Et si besoin, il ne faut pas hésiter à consulter son médecin traitant afin de faire le point, avoir une aide pharmacologique (traitement médicamenteux) ou être adressé à un sexologue. 

Enfin, chez certaines personnes l’absence d’alcool ou de drogues peut révéler des difficultés sexuelles. Une accompagnement en sexologie est alors indiqué pour ne plus avoir besoin de produits pour vivre la sexualité.

QUEL EST L’IMPACT D’UNE DIMINUTION DE LA CONSOMMATION D’ALCOOL ?

L’impact d’une diminution de consommation d’alcool sur les fonctions sexuelles est mal connu. Toutefois, il est bien démontré qu’il existe un lien direct entre l’importance des quantités consommées et l’importance des troubles sexuels. 

Par exemple, chez l’homme, la qualité de l’érection (taille et dureté du pénis permettant la pénétration) est diminuée de façon dose-dépendante : c’est-à-dire que plus il y a d’alcool et moins il y a de rigidité pénienne.

On peut donc spéculer que moins il y a d’alcool et moins il y aura de dysfonction sexuelle. C’est d’ailleurs conforme à ce qui est régulièrement observé en consultation. 

Il est assez simple DE CONCLURE CE TEXTE : pour retrouver une bonne qualité de vie sexuelle et harmonieuse il faut aller vers une consommation d’alcool la plus basse possible voire une abstinence totale lorsque le contrôle des consommations d’alcool est impossible. 

Vous sentirez la différence… votre partenaire aussi !

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MyDéfi alcool, ce n’est qu’un début, continuons d’être plus fort et plus nombreux !

Nous sommes arrivés au 15 janvier, soit à mi-parcours du défi que nous relevons contre les consommations excessives d’alcool. Pour certains, tout cela pourrait sembler bien modeste face au problème majeur du mésusage d’alcool dans notre pays. 

En fait, il y a de quoi être satisfait car cette démarche nationale et collective commence à s’imposer, année après année, comme une tradition incontournable du premier mois de l’année.

De plus, ces deux premières semaines ont été vraiment très positives à de nombreux points de vue.

Tout d’abord, il y a eu une grande mobilisation de nombreux groupes participants et acteurs de soin. Surtout, les médias ont joué le jeu en relayant des actions, en interviewant des personnes impliquées et en faisant la promotion de cet effort collectif. 

Par ailleurs, beaucoup de consommateurs excessifs qui ont modifié leur consommation ont fait part de leur expérience dans des groupes de discussions et dans des réseaux sociaux. Ces partages d’expériences sont très enrichissants pour ceux qui souhaitent avancer, mais qui ne se sont pas encore lancés.

Ces personnes peuvent découvrir, par exemple, que la baisse de la consommation s’accompagne d’une amélioration de la tension artérielle : « depuis que je consomme moins, j’ai pu réduire mon traitement contre l’HTA » ; « moi, mes chiffres tensionnels se sont normalisés après quelques semaines d’abstinence. »

Enfin, et c’est encore plus important, ces personnes qui sont parvenues à diminuer, voire à stopper leur consommation d’alcool, expliquent souvent comment elles ont fait, quelles sont les techniques qu’elles ont utilisées, quelles nouvelles stratégies de « combat » elles ont adoptées. 

A tous ceux qui ont commencé leur démarche : bravo. A ceux qui ont partagé leur expérience et donner des conseils : bravo et merci. Surtout, continuer votre démarche et capitaliser les bénéfices acquis pour améliorer votre qualité de vie. En clair, continuez !

Quant à ceux qui souhaitent se lancer et qui sont encore hésitants, soyez convaincus que c’est le moment d’y aller. Commencez par déterminez vos objectifs : abstinence totale pendant les 2 semaines qui restent ou bien diminution de consommation. Dans ce dernier cas, imaginez une diminution de consommation progressive, en commençant à votre rythme. Ne vous infligez pas un objectif trop difficile qui vous mettrait en difficulté.

Le plus important est déjà d’initier la démarche. Pour vous aider, allez voir ce qu’ont fait d’autres consommateurs et sachez qu’au départ, ils n’étaient pas plus sûr que vous de pouvoir y arriver.  

Pour conclure voici le conseil du jour : inspirez-vous de ce qui fonctionne et surtout ayez confiance en vous. Nous avons tous beaucoup plus de ressources que ce que nous l’imaginons. 

Commentaires et conseils provenants de groupes d’entraide surFacebook

Pour vous donner de l’envie et de la détermination de vous engager dans la sobriété, voici quelques commentaires Facebook de groupe d’entraide

Groupe Facebook Janvier sobre 2021

« J 10 ! Un état de sérénité et de goût de la vie que j ‘avais oublié. Comme c’est agréable !

J 4, découragée  , déprimée  et souffrant physiquement,  j ‘avais lancé un appel au secours. Le groupe bienveillant et solidaire m’avait répondu. Grâce à vous j’ai tenu le coup  j’ai franchi une 1er étape. Merci. 

Je témoigne pour encourager  à mon tour ceux qui sont dans la phase douloureuse. »

« Adopter des stratégies et des remparts pour ne pas boire d’alcool est capital !! Pour ne pas être tenté et c’est parfois difficile….

Pour ma part j’ai déjà un rdv avec le Médecin addictologue début janvier juste pour faire le point et peut-être faire une prise de sang de contrôle de plusieurs facteurs.

Merci. »

Commentaires Facebook de groupe d’entraide pendant les fêtes

« Pour moi cette année, je serai seule. Le 24 et 25 décembre seront des jours comme les autres, je me protège et protège les autres. Je suis malade alcoolique abstinente. »

« À Noël en famille je m’occupe de l’entrée et de toutes les boissons sans alcool et du fromage.

Prendre les boissons sans alcool à mon goût va me permettre de ne pas être tenté et de toujours remplir mon verre de bonne boisson !!

Merci encore de vos précieux conseils.

« Une des bonnes questions à se poser pendant cette période est d’où est ce que je viens et ou je désire aller.

J’ai mon abstinence qui a été le fruit d’un cheminement, d’une décision et d’un parcours souvent compliqué. J’ai retrouvé une vie sociale et une santé hors du produit. Vais-je mettre tout cela dans la poubelle et repartir à la case départ ? Souvent ce coup dans le rétroviseur suffit. La période de fêtes c’est suivre aussi les recommandations simples énoncées par Laure Perney dans son article, ne pas oublier que nous avons toujours le choix de dire NON et que si cela ne suffit pas, le soin est la bonne solution si on fait un faux pas. L’appel à l’ami en cas de doute, ou au groupe. »